Le JUDO est une méthode de combat de corps à corps à mains nues.
Ses principes fondamentaux sont l’efficacité maximale dans l’usage de la force tant physique que mentale, et la prospérité et les bienfaits mutuels.
Le JUDO vise au développement du corps et à l’entraînement aux différentes formes d’attaque et de défense. Jigoro Kano a conçu le JUDO comme une forme idéale d’éducation physique : il ne maltraite pas le corps et contribue à sa santé, et autorise un développement physique et moral harmonieux.
Il ne faut pas considérer le JUDO comme un art martial à objectifs purement sportifs. Il faut le voir comme une discipline physique et mentale dont les leçons doivent être appliquées dans la vie quotidienne. Son principe essentiel veut que la meilleure façon d’atteindre son objectif soit l’usage de l’efficacité maximale du corps et de l’esprit, adapté au but que l’on poursuit.
Le JUDO est donc un engagement, une recherche (le DO) constante et un perfectionnement continu, tant technique et physique que moral pour appliquer ce même principe à la vie quotidienne et nous mener à une vie meilleure et plus rationnelle.
Selon Jigoro Kano, voici des principes de base du JUDO applicables à la vie sociale :
-
Apporter la plus grande attention aux relations qui nous lient aux autres
-
La prise d’initiatives : agir pour obliger à réagir d’une maniére voulue
-
Prendre connaissance de la situation en profondeur et agir avec détermination
-
Une fois l’objectif atteint, cesser l’action
Les techniques de JUDO sont basées sur les déplacements du corps, l’esquive et le déséquilibre.
Le judoka utilise comme techniques de base : les projections (nage waza), les immobilisations (osaekomi waza), les étranglements (shime waza) ou les luxations du coude (kansetsu waza).
L’objectif est soit de projeter, soit d’immobiliser, soit d’obliger à l’abandon par une menace sur l’articulation du coude ou d’étranglement.
Il existe 2 formes de travail :
Le RANDORI se divise en 2 formes :
-
NAGE WAZA, techniques de projection, les deux partenaires sont debout
-
NE WAZA, techniques au sol, les deux partenaires sont au sol
En RANDORI, les projections, les étranglements, les luxations ainsi que les contrôles sont utilisés comme en compétition, mais leur utilisation ne doit pas blesser et obéir aux règles d’étiquette du JUDO.
Les KATA, créés par Jigoro Kano, complétaient sa méthode d’éducation et d’enseignement. Ils contiennent l’essence même du JUDO. A ces Kata, maître Mikinosuke Kawaishi a ajouté le Gonosen – no – Kata qui a été développé par le dojo de l’université de Waseda.
Les voici :
-
Nage – no – Kata (Formes de projections)
-
Katame – no – Kata (Formes de contrôles)
-
Goshin – Jitsu (Formes modernes de défense)
-
Gonosen – no – Kata (Formes de contre-prises)
-
Kime – no – Kata (Formes de décision)
-
Ju – no – Kata (Formes de la souplesse)
-
Koshiki – no – Kata (Formes antiques)
-
Itsutsu – no – Kata (Formes des 5 principes
Certains kata rappellent que le JUDO est issu du Jujitsu et qu’il est d’origine martiale, car il s’y retrouve des attaques à mains nues ou armées et des parades par coups de poing ou de pieds.
Le JUDO représente une méthode d’éducation physique, technique et morale.
La pratique du JUDO réclame un judoka sérieux, sincère, méditatif, vigilant, prudent mais déterminé. Il apprendra à analyser la situation, à prendre des décisions rapides, pour agir avec célérité. Il devra se remettre en questions en fonction de ses réussites et de ses échecs. Il acquerra le calme et la confiance en soi, développera l’attention, l’observation, l’imagination, le raisonnement et le bon sens.
Le judoka se devra de respecter le Code Moral qui est la condition essentielle pour progresser dans l’apprentissage du JUDO et comprendre ses principes.
|